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Pourquoi je donne à Centraide

Plusieurs membres de la communauté de l’UdeM participent à la campagne Centraide

 

Plusieurs membres de la communauté de l’UdeM participent à la campagne Centraide.

 

 

Maud Doualan

Étudiante à la FEP au Certificat en gestion philanthropique

Vous avez récemment tout laissé tomber pour travailler dans le milieu de la philanthropie.

Oui. Je suis présentement coordonnatrice de la campagne de financement de la cathédrale Christ Church, après avoir travaillé pendant 10 ans à l’Industrielle Alliance.

Comment est né cet intérêt pour la philanthropie?

Il est né avec Centraide! Lorsque je suis entrée à l’Industrielle Alliance, j’avais envie d’investir mon énergie dans une cause positive alors je me suis jointe au comité Centraide. J’ai pris en 2012 la présidence de la campagne de financement et, en 2013, nous avons remporté le trophée de la meilleure campagne dans notre catégorie. On était très fiers, on avait vraiment réussi à dynamiser la campagne dans notre milieu de travail. J’ai commencé à penser que ce serait bien de consacrer mes 35 heures par semaine à une cause comme celle de Centraide. Puis j’ai appris qu’un certificat en gestion philanthropique se donnait à l’UdeM, alors j’ai vendu mes actions et quitté mon emploi.

Êtes-vous toujours engagée dans Centraide?

Je suis très attachée à Centraide, j’y ai donné beaucoup d’années et je ne voulais pas cesser ma collaboration. Je suis bénévole au comité d’allocations. Nous sommes 60 bénévoles dans ce comité avec des profils différents et des expertises complémentaires. Les experts qui font l’analyse des dossiers d’organismes font appel à nous pour que nous révisions les dossiers d’un œil neuf.

Quelles sont les causes qui vous tiennent particulièrement à cœur?

Le développement des compétences. Je pense que c’est important que les organismes mettent de l’énergie à répondre à des besoins immédiats, mais aussi qu’ils donnent des outils aux gens qu’ils aident. Tous mes engagements bénévoles ont un lien avec le développement et l’apprentissage.

 

 

Stéphane Béranger

Coordonnateur au développement durable

Depuis combien d’années donnez-vous à Centraide?

J’ai commencé à donner à Centraide lorsque j’étais étudiant à l’UdeM, donc il y a plus d’une dizaine d’années. Quand je suis devenu employé ici, je me suis impliqué comme représentant du rectorat pour la campagne à l’Université. Je relançais les gens. Ça marchait bien… Quand je demande aux gens de donner, ils donnent!

Pourquoi contribuez-vous à la campagne de Centraide?

Parce que Centraide est appuyé par l’Université et que ses frais de gestion sont peu élevés. Puis, en faisant un don à Centraide, on a l’impression de donner à plusieurs organismes.

Est-ce que certaines causes vous touchent plus que d’autres?

L’alimentation. J’ai la chance de manger tous les jours à ma faim et, de plus, de choisir ce que je mange. L’aide à la planification budgétaire est importante pour Centraide, et, quand on regarde les postes budgétaires des familles, le premier est l’alimentation.

Que conseillez-vous aux gens qui donneront des denrées pour des paniers de Noël?

Je suggère des aliments bien consistants, comme des boîtes de thon. J’ai eu l'occasion de faire des courses avec des responsables du Dispensaire diététique de Montréal. Nous avions 100 $ pour remplir un panier d’épicerie. J’ai donc pu voir concrètement quels étaient les besoins réels, et ce sont des aliments protéinés qui se conservent bien. Mais j’aime aussi donner des aliments que j’aurais voulu m’acheter lorsque j’étais étudiant mais qui étaient trop chers pour moi, comme une bonne huile d’olive.

 

 

Christine Léonard

Adjointe au directeur du
Département de neurosciences

Vous avez longtemps participé à la campagne Centraide UdeM.

Dans mes premières années à l'Université, lorsque je travaillais à l'École de relations industrielles, je m'occupais du dossier Centraide. Il y avait des petits coupons que j'envoyais à chaque professeur avec une lettre, je cognais à leur porte pour faire des rappels et, à chaque Noël, j'apportais ma «cagnotte» à la présidente de la campagne!

Pour quelles raisons continuez-vous à donner à Centraide?

Ce n'est pas pour des raisons bien compliquées : il faut prendre soin des autres. Les autres, c'est aussi le «nous» collectif. Je considère que je suis privilégiée. Je vois parfois de la misère à la télévision, confortablement installée dans mon salon, mais je ne la vis pas, cette misère. Mon don à Centraide, je le vois comme un geste minimal à poser et j'y tiens.

J'aime aussi que les rapports annuels de Centraide soient transparents. Tous les chiffres sont sur leur site Internet. Et j'aime la modalité du prélèvement sur la paie!

 

 

Estelle Vendrame

Adjointe à la direction au Centre international
de criminologie comparée

Il y a longtemps que vous êtes sensibilisée à la philanthropie?

Lorsque j'étais étudiante à HEC, mon emploi consistait à appeler des diplômés à l'occasion de campagnes de financement. C'était ma première expérience de philanthropie! Et j'ai toujours été engagée dans ma communauté. Chaque année, par exemple, je participe à des campagnes de financement avec mes enfants pour la Fondation des maladies du cœur.

Avez-vous transmis cette valeur du don à vos filles?

Ce sont elles qui me demandent de prendre part à des activités de financement, elles adorent ça. À leurs anniversaires, elles ne demandent pas de cadeaux. Elles veulent que je fasse un don à la fondation Parcs Québec parce qu'on peut adopter des animaux. On a des loups, un faucon pèlerin, un cerf de Virginie...

Qu'est-ce qui vous motive à donner à Centraide en particulier?

Parfois, quand on donne, on ne sait pas où va l'argent. Je faisais aussi du bénévolat à la Maison des enfants quand j'étais aux études, et c'est un organisme subventionné par Centraide. En tant que bénévole, j'ai réellement pu constater à quel point les dons sont importants. De plus, c'est un don local.

Marilou Garon

Photos : Amélie Philibert

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